Veon a ajouté qu'il avait soumis à Global Telecom Holding (GTH) une offre d'achat sur le solde de ses actifs au Pakistan et au Bangladesh moyennant 400 millions de dollars. A quoi GTH a répondu qu'il examinait cette proposition.

Vendre ses parts dans Wind Tre est douloureux mais nécessaire pour Veon, qui est déficitaire et dont les effectifs ont été réduits mais pas l'endettement. Il est dirigé par la présidente Ursula Burns depuis que l'ex-directeur général Jean-Yves Charlier a démissionné en mars.

Pour Veon, il s'agit par cette transaction de "simplifier la structure du groupe, d'augmenter notre performance opérationnelle dans les marchés émergents, de renforcer le bilan du groupe".

Veon détient 57,7% de GTH et consolide déjà la filiale Jazz au Pakistan et Bangalink au Bangladesh.

Hutchison consolide lui sa présence dans l'un des trois premiers opérateurs mobiles italiens, actif intéressant mais qui a toutefois subi des pertes récemment.

Veon avait annoncé en février que le chiffre d'affaires de Wind Tre avait diminué de 11% à 1,6 milliard d'euros au quatrième trimestre, avec un recul de 8,1% du revenu mobile et une baisse de 5,8% du nombre d'abonnés à 29,5 millions.

La réalisation de la transaction est prévue au troisième trimestre, ont dit les sociétés.

(Bart Meijer et Jennifer Hughes; Wilfrid Exbrayat pour le service français)