En juillet dernier, Clariant avait annoncé la suspension des négociations en vue de la création d'une coentreprise avec le Saoudien, pour des divergences profondes sur la valorisation. A l'époque, Sabic détenait un peu plus de 25% du tour de table. Le directeur général de Clariant, Ernesto Ochiello, issu de Sabic, avait démissionné la veille, moins d'un an après sa nomination.

Mi-février, Baader Helvea avait réitéré son avis positif et son objectif de cours de 31,50 CHF, sans jamais évoquer Sabic dans son analyse. UBS, neutre avec une valorisation de 20 CHF, n'avait pas non plus cité le nom du saoudien. Ce retour au cœur de l'actualité suscite par conséquent une certaine surprise.