Coface bondit de 5,54% à 11,99 euros, inscrivant un plus haut historique à la faveur de résultats 2019 marqués par une solvabilité et une rémunération des actionnaires plus élevée que prévu. L’année dernière, le spécialiste de l'assurance-crédit a généré un résultat net, part du groupe en hausse de 19,9% à 146,7 millions d’euros. Le résultat opérationnel a progressé de 7,7% à 218,9 millions d'euros, en hausse 7,7%, " suite principalement à la baisse du ratio de coûts et à la croissance du chiffre d'affaires ".

Coface souligne que le plan stratégique Fit to Win a permis la réalisation de 48 millions d'euros d'économies.

Le ratio combiné net de réassurance a reculé de 1,9 point 77,7% sur l'année. Plus ce ratio est inférieur à 100% et faible est plus l'activité est rentable.

Le chiffre d'affaires a atteint 1,48 milliard, en hausse de 7%. Il a progressé de 5,9% à taux de change et périmètres constants par rapport à 2018.

Selon JPMorgan, la principale bonne surprise est venue du dividende par action de 1 euro, qui correspond à un taux de distribution légèrement supérieur à 100%, en ligne avec sa politique de gestion du capital. L'analyste attendait pour sa part à 0,95 euro.

Coface peut se permettre d'être plus généreux avec ses actionnaires car son ratio de solvabilité a progressé de 21 points à 190%. Calculé à l'aide du modèle interne partiel et de la nouvelle méthodologie pour l'affacturage, il est supérieur à la borne haute de la nouvelle zone cible de 145% à 175%. Disposant de capital excédentaire, sa rémunération des actionnaires est supérieure aux attentes.

Enfin, le Conseil d'administration a renouvelé le mandat de Xavier Durand comme Directeur général pour une durée de 4 ans. Ce mandat se terminera à l'assemblée générale chargée de statuer sur les comptes 2023. Xavier Durand et le Comité de Direction générale présenteront le nouveau plan stratégique de Coface le 25 février 2020.

" Coface a livré une série de chiffres très solides pour le quatrième trimestre et l'année 2009, avec des surprises positives en termes de résultat sous-jacent, de rémunération des actionnaires et de solvabilité ", a commenté Deutsche Bank.