Coil a enregistré au premier semestre des résultats dégradés en raison du déstockage provoqué par la volatilité extrême du prix de l'aluminium. Le plus grand anodiseur au monde pour les secteurs du bâtiment et de l’industrie a ainsi essuyé une perte nette de 0,8 million d'euros contre un bénéfice net de 2,3 millions d'euros, un an plus tôt. L’Ebitda a été divisé par 3 à 1,3 million d'euros.

Il comprend des charges non productives de mise en service des deux nouvelles lignes de production (0,5 million) et une augmentation de la masse salariale (+0,4 million) du fait du recrutement de personnel supplémentaire pour faire faire face au démarrage de la ligne 6 en Allemagne.

Les capitaux propres s'élèvent à 28,7 millions d'euros, en diminution de 3,6 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2017, et tiennent compte du résultat du semestre et de la distribution du dividende (2,8 millions d'euros), comptabilisé au 30 juin et versé en septembre.

L'endettement financier net au 30 juin 2018 s'établit à 13 millions d'euros, stable par rapport au 31 décembre 2017, et représente 45% des fonds propres.

Au second semestre, avec une situation d'activité plus normale et une organisation industrielle optimisée, Coil anticipe une amélioration progressive de ses ventes et un redressement de sa rentabilité.

Sur l'ensemble de l'exercice 2018, la société se fixe pour objectif de réaliser un chiffre d'affaires annuel compris entre 24 et 26 millions d'euros.

Le retour à une situation de marché plus normale, l'élimination des coûts non récurrents, ainsi que la capacité et la diversité supplémentaires offertes par la ligne Aloxide permettent à Coil d'envisager un exercice 2019 en nette amélioration dans tous les domaines.