Selon la Compagnie des Alpes, la fermeture de l'ensemble de ses domaines skiables le 14 mars devrait pénaliser son chiffre d'affaires de 20%, soit un manque à gagner compris entre 85 à 90 millions d'euros. Concernant les Parcs de Loisirs, la saison ne devait vraiment débuter que dans les premiers jours d'avril. Sans préjuger de la durée de la période de fermeture de ces parcs, le groupe précise que le chiffre d'affaires enregistré entre mi-mars et fin juin en 2018-2019 par les Parcs de loisirs était d'environ 120 millions d'euros.

Dans ce contexte, le groupe suspend les objectifs de marge d'EBO sur ses deux métiers pour l'exercice 2019-2020, objectifs communiqués lors de la publication de ses résultats annuels en décembre dernier.

Compte tenu du manque de visibilité lié principalement à l'incertitude des dates de réouverture des parcs de loisirs, il est prématuré d'estimer l'impact de la situation sur les résultats 2019-2020. Le groupe fera un point d'étape à l'occasion de la publication du chiffre d'affaires du 1er semestre 2019-2020, soit le 23 avril prochain.

Le Groupe a engagé un important plan de réduction de ses coûts qui repose avant tout sur la diminution des coûts salariaux (dispositifs de chômage partiel, report d'embauches…) et dans une moindre mesure sur des économies d'énergie et la variabilisation des coûts matières, et des baisses de charges d'entretien.

Le groupe veillera néanmoins à que ce plan n'affecte pas sa capacité à rouvrir les sites dans de bonnes conditions dès que ceci sera possible.

Le groupe estime que la baisse de son chiffre d'affaire pourra être compensée à hauteur d'un peu plus de 40% pendant les périodes de fermeture par ce plan de réduction des coûts de structure et de fonctionnement, aussi bien pour les Domaines skiables que pour les Parcs de loisirs.

De plus, les investissements programmés dans les domaines et dans les parcs pour cet exercice 2019-2020, font actuellement l'objet d'un examen très attentif afin de décaler ce qui peut l'être, dans le respect des engagements contractuels du groupe et sans affecter le renforcement de l'attractivité de ses sites. Il est évidemment encore trop tôt pour connaître le résultat précis de ces mesures.

Enfin, compte tenu de sa structure de financement à long terme et de ses lignes de crédit à court terme ainsi que des mesures d'adaptation prises, le groupe est confiant dans sa capacité à couvrir ses besoins de liquidités jusqu'à la fin de l'année civile, y compris dans un scénario dégradé