ConocoPhillips a vu son résultat net chuter de 71% au troisième trimestre en rythme annuel, pour ressortir à 1,5 milliard de dollars, soit un dollar par action.

Cette dégradation s'explique principalement par la chute des prix bruts du pétrole, du gaz naturel et des marges de raffinage, que n'ont pu compenser la croissance des volumes en exploration-production et des réductions de coûts.

La production dans le pôle exploration-production s'est accrue de plus de 5% depuis le début de l'année, atteignant un niveau de 1,86 million de barils équivalent pétrole par jour (bep/j), grâce à des développements de projets à l'international, des gains d'efficacité opérationnelle et des diminutions de royalties.

La production totale du groupe pétrolier, y compris la part du groupe dans Lukoil, a atteint 2,2 millions de bep/j et le taux d'utilisation de ses capacités de raffinage mondial s'est établi à 90%.

Par division, seules les profits des activités de chimie et de Lukoil ont contribué positivement à l'évolution du résultat net de ConocoPhillips, celui des activités raffinage et commercialisation ayant chuté de façon particulièrement spectaculaire avec une division par 8,5.

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