Continental va se scinder en trois entités distinctes qui seront placées à partir de 2020 sous le contrôle d'une holding: une première pour les pneumatiques (Continental Rubber), une deuxième pour les châssis, les habitacles et la sécurité auxquels seront associées les technologies de conduite autonome (Continental Automotive) et une troisième, Powertrain, pour les systèmes de transmission.

Le groupe de Hanovre pense que ses principaux moteurs de croissance se trouvent dans les logiciels et les produits électroniques.

"C'est un jour historique pour Continental. Nous nous lançons à pleine vitesse dans l'avenir de la mobilité", a dit le président du directoire, Elmar Degenhart, cité dans un communiqué.

L'action prenait 1,04% à 13h34 GMT en Bourse de Francfort, une progression toutefois moins forte que celle de l'indice du secteur européen de l'automobile, qui avançait de 1,46% au même moment.

La création de l'entité de transmissions, qui sera dotée dès le début de 2019 d'un nouveau nom et d'une nouvelle direction, va générer des coûts opérationnels estimés à 350 millions d'euros, a précisé l'équipementier allemand. Une grande partie de cette somme sera comptabilisée en 2018 et 2019.

Cette division, une fois cotée séparément du reste du groupe, pourrait ensuite participer à une consolidation ou à des partenariats dans son secteur, a dit Continental.

La vente d'une participation minoritaire dans la division pneumatiques, probablement via une IPO, représente une option pour l'avenir, a aussi déclaré Continental.

(Edward Taylor; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)