Le groupe, basé à Hanovre, avait décidé en avril de reporter la mise en Bourse de cette activité qu'il souhaitait initialement coter cet été, en raison du ralentissement de la demande dans le secteur automobile.

Il avait alors déclaré qu'une IPO dépendrait du redressement du marché automobile.

Avec une scission, la mise en place de la future structure du groupe ne dépendrait pas de la volatilité du marché boursier.

"Le directoire a décidé de réfléchir à une scission de jusqu'à 100% de la division transmission suivie d'une introduction en Bourse en tant que piste alternative supplémentaire à la possible IPO partielle", déclare Continental dans un communiqué.

Tout en disant privilégier une introduction en Bourse partielle de sa division, Continental veut également examiner si une scission juridique sans levée de nouveaux capitaux ne constitue pas une solution alternative.

"Cette approche garantit que notre activité de transmission sera en mesure de se lancer dans une voie prometteuse dans les meilleures conditions possibles en 2020, que ce soit via une introduction en Bourse partielle ou une scission", souligne le président du directoire de Continental, Elmar Degenhart.

Le secteur automobile peine à se redresser et les ventes en Chine, premier marché mondial du secteur, ne montrent guère de signes d'amélioration.

L'équipementier allemand va se transformer en une structure de holding à compter de 2020 avec trois grandes divisions: Continental Rubber, Continental Automotive et Powertrain.

(Edward Taylor; Bertrand Boucey et Claude Chendjou pour le service français)