Zurich (awp) - Le conglomérat diversifié Conzzeta a connu une forte progression à tous les niveaux pendant les six premiers mois de l'année. La performance a été dopée notamment par des effets d'acquisition et de change. La direction s'attend à un ralentissement pour la deuxième moitié de l'exercice.

Les ventes nettes réalisées entre janvier et juin se sont montées à 853,3 millions de francs suisses, en hausse de 36,8% sur un an. A périmètre constant et ajustée des effets de change, la croissance est ramenée à 19,7%, précise le groupe zurichois vendredi dans un communiqué.

Les changements du périmètre de consolidation, suite notamment à l'acquisition l'été dernier des activités de matériaux composites d'Otto Bock ont contribué à l'augmentation du chiffre d'affaires à hauteur de 85,0 millions et les effets de change pour 21,8 millions.

Conzzeta explique également sa performance du début d'année par la livraison de plusieurs contrats d'envergure dans le segment d'usinage du verre, ainsi que des lancements couronnés de succès dans celui des articles de sport.

Rentabilité en nette progression

La rentabilité opérationnelle a fortement progressé, le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) s'envolant de près de trois quarts (+72,9%) en rythme annuel, à 66,3 millions, pour une marge afférente de 7,6%, en hausse de 180 points de base (pb). Le bénéfice semestriel a évolué à peu près dans les mêmes proportions pour s'établir à 51,1 millions de francs suisses.

"La forte croissance dans toutes les régions est le résultat de l'innovation et d'une orientation résolue vers le marché", s'est félicité le directeur général (CEO) Michael Willome, cité dans le communiqué. La progression plus que proportionnelle du résultat opérationnel montre que "les efforts en vue d'une amélioration durable de la rentabilité portent leurs fruits".

La copie rendue par Conzzeta dépasse nettement les projections les plus optimistes des analystes consultés par AWP, et ce à tous les niveaux.

Pour la suite de l'exercice, Conzzeta peut s'appuyer sur de solides entrées de commandes (+14,5% à 581,5 millions) mais prévient qu'en raison d'effets de base, il faudra s'attendre à une progression plus modeste tant des recettes que des résultats. La marche des affaires devrait rester bonne en Europe et en particulier aux Etats-Unis, mais le marché chinois donne des signes de faiblesse.

Sur l'ensemble de l'année, la croissance des ventes est attendue à environ 20%, et la marge Ebit hors effets exceptionnels dans le bas de la fourchette à moyen terme de 8-10%.

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