Oslo (awp/afp) - Le groupe de forages pétroliers Seadrill, en convalescence financière, a dit s'attendre à une reprise du secteur mardi, après avoir nettement résorbé ses pertes au quatrième trimestre.

Sur les trois derniers mois de l'année, la perte nette s'est élevée à 362 millions de dollars très loin de l'hémorragie de près de 2,7 milliards enregistrée à la même période de 2017, alors que le groupe était au beau milieu de la tempête et contraint à d'importantes dépréciations de sa flotte.

Seadrill, qui est sorti en juillet dernier de la protection de la loi américaine sur les faillites après une expansion effrénée, n'a pas fourni de chiffres pour l'ensemble de l'année. Depuis juillet, la perte ressort à 602 millions.

"Le marché du forage en mer continue de montrer des signes d'amélioration avec la hausse des appels d'offres et de meilleures conditions économiques dans les contrats", a commenté le directeur général Anton Dibowitz dans un communiqué.

"Nous prévoyons qu'un regain d'activité en 2019 entraînera un resserrement de l'offre et une hausse des prix en 2020 à mesure que la reprise progresse", a-t-il ajouté.

Comme le reste du secteur parapétrolier, le groupe contrôlé par le milliardaire chypriote d'origine norvégienne John Fredriksen bénéficie du rebond des investissements des compagnies pétrolières.

Dans le vert, à 73 millions de dollars, le résultat brut d'exploitation (Ebitda) ajusté du quatrième trimestre est deux fois supérieur aux 35 millions attendus par le groupe, en partie grâce à des éléments exceptionnels.

Au premier trimestre, il devrait retomber autour de 60 millions, a prévenu Seadrill.

Le chiffre d'affaires s'est érodé de 32% sur un an, ressortant à 292 millions, tandis que le carnet de commandes s'établit à environ 2 milliards de dollars.

Dans les premiers échanges, l'action prenait 1,85% à la Bourse d'Oslo dans un marché en baisse de 0,67%.

afp/buc