Peu de 'stats' à se mettre sous la dent ce mardi, en revanche, Donald trump en rajoute une couche sur l'incurie de la FED dont il ne cesse de dénoncer les erreurs stratégiques.
Donald Trump blâme la FED pour le niveau trop élevé du billet vert face à l'Euro (il devrait s'étonner que l'anticipation de 3 baisses de taux d'ici fin 2019 ne l'aient pas affaibli).
Selon Donald Trump, 'la FED est complètement à côté de la plaque, elle a eu tort de relever ses taux, elle a mis les Etats Unis en difficulté'.

Les T-Bonds (inchangé à 2,14%) ont peut réagi a hausse de 0,2% des prix à la production US en avril (après +0,1% en mai).
Selon le Département du Travail, en excluant les éléments volatiles que sont l'alimentation, l'énergie et le négoce, les prix producteurs américains ont progressé de 0,4% le mois dernier, alors que le consensus n'anticipait qu'une hausse de 0,2%.

Sur 12 mois 'glissants', les prix à la production industrielle se sont accrus de 1,8% au mois de mai 2019, un taux annuel en baisse de 0,4 point par rapport à celui d'avril. Hors éléments volatiles, la hausse annuelle a accéléré symboliquement de 0,1 point à 2,3%.
De quoi inviter la FED à baisser ses taux sans tarder vu l'absence de pressions inflationnistes.
En Europe, les taux se détendent de nouveau et ils effacent le terrain perdu la veille : les Bunds, les OAT et les 'bonos' espagnols effacent 1,5Pt à respectivement -0,235%, 0,12% et 0,585%.

Les BTP italiens se dégradent de +3Pts à 2,382% et les Gilts de +1Pt à 0,849%, sans actualité particulière.

La séance de mercredi sera ponctuée par le 'CPI'... et Wall Street en vient à espérer que les prix ne soient pas trop 'sages', car à un moment ou un autre, ce sera perçu comme un signe de faiblesse conjoncturel.



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