Crédit Agricole Corporate & Investment Bank (Crédit Agricole CIB) continue de réduire sa participation au capital de la banque saoudienne, Banque Saudi Fransi (BSF). Après en avoir cédé 16,2% en septembre 2017, elle vient d’en vendre 4,9% supplémentaires au prix de 31,50 riyals saoudiens par action, soit un montant avoisinant les 440 millions d’euros. Cette opération entre dans le cadre de la stratégie de cession des participations minoritaires de Crédit Agricole.

Dans le détail, une participation de 3% sera cédée à RAM Holdings I Ltd, un véhicule d'investissement contrôlé par la société holding américaine Ripplewood. De plus, une participation de 1,9% sera cédée à la société saoudienne Olayan Saudi Investment Company. Crédit Agricole CIB réduira ainsi à 10% sa participation dans la BSF.

Dans le cadre de cette cession, Crédit Agricole CIB a accordé à Ripplewood la faculté de lui acheter une participation complémentaire de 6% au capital de la BSF, cette faculté pouvant être exercée d'ici fin décembre 2019 à un prix de 30 riyals saoudiens par action, pour un prix total d'environ 510 millions d'euros (warrant).

La banque française précise que l'octroi du warrant se traduira par une perte comptable d'environ 100 millions d'euros. Dans l'hypothèse où il ne serait pas exercé, la perte comptable initiale serait annulée et réintégrée dans le compte de résultats.

Dans le scénario où toutes ces opérations seraient réalisées, elles auraient un impact positif de plus de 15 points de base sur le ratio de fonds propres dur de Crédit Agricole S.A. et de plus de 10 points de base sur celui du groupe Crédit Agricole. Ces impacts incluent la perte comptable initiale liée à l'octroi de l'option.