"Depuis la publication du dernier rapport de stabilité financière, les deux grandes banques suisses ont fait de progrès en matière de mise en conformité aux règles", note la BNS dans l'édition 2018 de son rapport de stabilité financière.

"Cependant, des progrès sont encore nécessaires, notamment dans la préparation des plans de résolution."

Les banques ont jusqu'à la fin de l'année prochaine pour mettre au point ces plans, censés permettre d'éviter d'avoir recours à de l'argent public en cas de crise.

UBS et Credit Suisse sont bien parties pour atteindre les nouvelles exigences en termes de capital dans le dispositif "trop grand pour faire faillite" mais elles doivent améliorer leurs ratio de levier, soit le rapport entre le total des actifs et les fonds propres.

Selon les nouvelles règles, UBS et Credit Suisses devront avoir des fonds propres représentant 5% du total des actifs. Les banques sont également tenues d'afficher un ratio de fonds propres CET1 de 10%.

A la fin du premier trimestre, UBS a fait état d'un ratio de levier de 3,76% et d'un ratio CET1 de 13,1%. Pour Credit Suisse, les deux ratios étaient de respectivement 3,8% zr 12,9% à fin mars.

(Brenna Hughes Neghaiwi, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Credit Suisse Group, UBS Group