Un énième record annuel pour l’or. Soutenu par la baisse des rendements réels des obligations d’Etats ainsi que par la baisse du billet vert, l’or libellé en dollar s’offre le luxe de signer un nouveau record annuel. Le symbole est puissant puisque le métal doré s’est affranchi de la ligne des 1800 USD l’once pour désormais se négocier à 1815 USD.

Chute des stocks à l’horizon. Selon l’Agence américaine de l’information sur l’énergie (EIA), la baisse de l’offre pétrolière à l’échelle mondiale et la reprise de la consommation de produits pétroliers devraient nettement atténuer la pression qui persiste sur les stocks mondiaux. L’Institution s’attend à ce que les stocks pétroliers s’amenuisent tout au long du deuxième semestre, une tendance que l’EIA voit perdurer jusqu’à la fin de l’année prochaine.

Même virus, mais pas le même impact. Si la crise sanitaire a tendance à peser sur l’offre minière, soutenant le prix des métaux de base (plus de détail sur cette mécanique ici : Momentum sur les compagnies minières ?), elle a l’effet inverse sur les cours de certaines soft commodités. C’est notamment le cas du cacao, dont la filière traverse une grave crise en raison de la chute de demande en chocolat. Cette dernière est effectivement corrélée à la croissance économique mondiale (on pense d’abord à manger à sa faim avant de se faire plaisir avec du chocolat).

Par conséquent, les prix du cuivre et du cacao divergent depuis le mois de mai et la manifestation des premiers effets économiques du coronavirus. Un grand écart des prix relativement impressionnant.