"La structure de coût de la voiture électrique est supérieure à celle de la voiture à moteur à combustion. Nous travaillons dur pour la réduire", a-t-il dit.

Ola Källenius, 49 ans, doit succéder à Dieter Zetsche à l'issue de l'assemblée générale annuelle des actionnaires de Daimler le 22 mai.

"Nous devons travailler sur le coût des architectures de véhicules. D'où nous sommes, nous devons franchir une étape significative en termes de coûts", a-t-il ajouté tout en refusant à fournir des éléments d'information chiffrés.

"L'intensité des coopérations va augmenter. Les alliances ne seront pas seulement avec d'autres constructeurs automobiles et fournisseurs mais aussi avec des entreprises de technologie", a-t-il poursuivi.

Daimler a conclu des alliances avec Renault, Nissan et BMW pour partager les coûts de développement et d'achat de camions, d'autocars et de voitures particulières.

Daimler compte également sur des économies d'échelle croissantes pour les batteries de voitures électriques afin de réduire les coûts. Il s'emploie également à limiter l'utilisation de matières premières coûteuses au niveau des batteries de voitures électriques, notamment le cobalt.

Reuters a rapporté ce week-end que le chinois BAIC, partenaire de coentreprise de Daimler, cherchait à acquérir une participation de 4% à 5% dans le groupe allemand.

A la question de savoir s'il souhaiterait accueillir BAIC parmi les actionnaires du constructeur allemand, Ola Källenius a répondu : "Nous accueillons les investisseurs qui voient l'avenir de la mobilité chez Daimler et qui investissent pour le long terme."

Daimler envisage de proposer une offre de voitures particulières composée à 50% de véhicules électriques et hybrides d'ici 2030 et souhaite parvenir à une production neutre en carbone d'ici 2022.

(Edward Taylor, Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Bertrand Boucey)