L'action GE, qui était en hausse, s'est retournée à la baisse à la suite de cette information, passant sous les 10 dollars, et cédait autour de 5,6% à 9,8 dollars vers 20h05 GMT après avoir laissé près de 8%.

Elle affiche cependant un gain de l'ordre de 35% depuis le début de l'année.

Le PDG Larry Culp a dit que le pôle énergie serait en difficulté pendant encore deux ans et il s'est engagé à accélérer sa restructuration ainsi que celle d'autres segments, sans donner de projections sur les coûts de cette restructuration.

Le conglomérat doit rendre publiques des prévisions financières le 14 mars.

GE avait publié fin janvier un chiffre d'affaires et un flux de trésorerie (cash flow) supérieurs aux attentes au titre du quatrième trimestre.

Il avait dit le même mois que le cash flow industriel fléchirait sans doute en 2019 en raison de l'argent investi dans la restructuration des divisions énergie et renouvelables mais qu'il augmenterait nettement en 2020 et en 2021.

Ses déclarations de ce mardi vont donc bien au-delà de ce qu'il avait annoncé en janvier.

Culp a ajouté que la filiale GE Capital resterait financée dans un avenir prévisible, mais sans doute pas autant que les quatre milliards de dollars apportés l'an dernier.

GE Capital reversait des dividendes à la société-mère mais elle a cessé avec la montée des pertes du pôle réassurance au second semestre 2017.

GE a annoncé le mois dernier la cession à Danaher de son activité biopharma pour 21,4 milliards de dollars (18,8 milliards d'euros), ce qui lui permettra de réduire son endettement et de renforcer son bilan.

(Rachit Vats, Ankit Ajmera à Bangalore et Alwynn Scott et Kate Duguid à New York,; Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : General Electric Company, Danaher Corporation