Société Générale (SG) a changé de pied sur le titre de la “biotech” française DBV Technologies. 'DBV entre sur la scène américaine, mais la valorisation a rattrapé les fondamentaux', estiment les analystes, qui passent d'un conseil d''achat' à 'conserver'. L'objectif de cours à 12 mois reste fixé à 70 euros, niveau auquel il avait été relevé le 1er juillet dernier depuis 63 euros.

A la Bourse de Paris où le CAC 40 progresse de près de 1,5%, l'action DBV Technologies recule contre la tendance de 3,4%, à 72,5 euros. Elle progresse toujours de près de 66% depuis le début de l'année et capitalise près de 1,5 milliard d'euros. Soit presque autant qu'Eramet, Vilmorin & Cie, Nexans ou encore Alten.

'DBV ne laisse apparemment aucun instant de répit, le titre s'étant rapproché de notre objectif de cours en 15 jours seulement', constatent les spécialistes dans une note de recherche.

Les capitaux levés à l'occasion de l'introduction sur le Nasdaq dépassent selon SG ce dont la société a besoin à moyen terne: 'les 245 millions de dollars levés pourraient permettre au groupe de terminer seul le développement du Viaskin dans le traitement des allergies à l'arachide, aux protéines de lait de vache et à l'oeuf, et d'investir significativement dans les vaccins', calculent les spécialistes.

Étant donnée l'appétence pour le titre, DBV aurait eu tort de se priver. Cependant, 'au vu de la décote intéressante (11%), nous ne voyons pas pour quelle raison les investisseurs américains ne souscriraient pas à l'offre, tandis que les investisseurs européens pourraient ne pas apprécier de ne pas être conviés à la fête de l'après-14 juillet', grince Société Générale.

D'autant que cette différence de prix pourrait inciter à des arbitrages entre les ADS américains et les actions ordinaires françaises.



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