La compagnie aérienne Delta Air Lines gagne 1,29% à 60,24 dollars à la faveur de résultats meilleurs que prévu, qui lui ont permis de rehausser ses objectifs annuels. Elle a bénéficié des déboires du Boeing 737 MAX interdit de vols depuis deux catastrophes. La compagnie d’Atlanta n’en possède pas et leur immobilisation s’est traduite par une réduction des capacités pour ce secteur, induisant des avions plus remplis donc plus rentables, mais aussi une augmentation des tarifs.

Au second trimestre, son bénéfice net a bondi de 39,3 % à 1,44 milliard de dollars, soit 2,21 dollars par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 2,35 dollars, dépassant de 7 cents le consensus IBES. Ses revenus ont augmenté de 6,5 % à 12,536 milliards de dollars.

Le groupe précise que le revenu unitaire par passager ajusté, un indicateur clé du secteur, a augmenté de 3,8 %. Ce revenu unitaire par passager est anticipé en progression de 1,5 % à 3,5 % au deuxième trimestre.

Delta Air Lines vise par ailleurs un bénéfice par action compris entre 2,10 et 2,40 dollars. Sur l'exercice, la compagnie aérienne table désormais sur un bénéfice par action situé entre 6,75 et 7,25 dollars contre de 6 à 7 dollars précédemment.