L'effondrement de la demande de transport aérien dû à la pandémie de Covid-19 a entraîné une baisse de 80 % des revenus de Lufthansa au deuxième trimestre, à 1,9 milliard d'euros. Ils proviennent principalement de ses activités de fret et de maintenance. L'EBIT ajusté de la compagnie aérienne est négatif à hauteur de 1,7 milliard d'euros (+754 millions d'euros un an plus tôt), malgré d'importantes réductions de coûts.

Les dépenses d'exploitation ont été réduites de 59 %, principalement grâce à l'introduction du chômage partiel pour une grande partie des salariés et à l'annulation de dépenses non essentielles.

Lufthansa a ainsi enregistré une perte nette de 1,5 milliard au deuxième trimestre contre un profit de 226 millions d'euros sur la même période en 2019.

La compagnie aérienne a averti que la normalisation de la demande n'est pas attendue avec 2024, au plus tôt. Alors qu'elle prévoit 22 000 suppressions de postes, ses effectifs ont baissé de 8 300 personnes sur un an.

Si elle a confirmé sa prévision d'une perte opérationnelle au second semestre, la compagnie aérienne a précisé que son offre en juillet représentait 20% de celle de l'année dernière et que le coefficient d'occupation était supérieur à 70% sur les vols européens.

Lufthansa compte accroitre son offre à environ 40% pour les vols court et moyen-courriers et à environ 20% les vols long-courriers.