Selon le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski, la Russie a rassemblé des forces armées à la frontière ukrainienne pour mettre la pression sur son voisin ou y pénétrer.

Le CAC 40 parisien perdait 21,18 points (0,50%) à 4.211,70 points peu après l'ouverture. Le Dax à Francfort reculait de 0,92% et le FTSE à Londres cédait 0,65%. Les indices européens confirmaient la tendance avec -0,66% pour l'Eurostoxx 50 et -0,67% pour le FTSEurofirst 300.

A Paris, Iliad perdait 1,3% dans les premiers échanges. La maison-mère de Free pourrait améliorer son offre sur l'opérateur américain T-Mobile US, filiale de Deutsche Telekom, alors que l'américain Sprint semble renoncer à la sienne.

Le titre Deutsche Telekom perdait 3,75% peu après l'ouverture de la Bourse de Francfort. L'action Softbank a chuté mercredi de 3,5% à la Bourse de Tokyo, tirant vers le bas l'indice Nikkei, qui a perdu 1,05%.

Le secteur des télécoms reste en première ligne, comme l'illustre également la décision de Telecom Italia de poursuivre la revue stratégique de ses activités au Brésil.

Le marché brésilien fait l'objet de bien des convoitises. L'espagnol Telefonica a ainsi annoncé mardi une offre sur GVT, la filiale locale de Vivendi qui était considérée comme un partenaire de fusion potentiel pour la branche brésilienne de Telecom Italia, Tim Participacoes.

Les résultats des sociétés continuent de tomber. Swiss Re, le numéro deux mondial de la réassurance, perdait 3,18% après avoir annoncé des bénéfices en hausse au titre du deuxième trimestre mais inférieurs aux attentes .

Le moral des investisseurs est affecté par ailleurs par un nouvel indicateur confirmant la fragilité de la reprise de l'économie européenne. Les commandes à l'industrie ont ainsi reculé de 3,2% en juin en Allemagne par rapport à mai, leur plus forte baisse depuis septembre 2011, due pour une bonne part à une demande toujours atone dans les autres pays de la zone euro.

Autre facteur de nervosité sur les marchés, les cours de pétrole qui continuent de reculer en raison de la surabondance de l'offre. Le baril de Brent de la mer du Nord a ainsi touché mercredi un plus bas depuis neuf mois avant de remonter légèrement, restant toutefois nettement sous la barre des 105 dollars.

Sur le marché des changes, le dollar a atteint un plus haut depuis septembre dernier face à un panier de devises de référence après la publication, mardi, d'une statistique meilleure qu'attendu sur l'activité des services aux Etats-Unis. L'euro reculait ainsi de 0,1% face à la monnaie américaine, autour de 1,3360 dollar.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Deutsche Telekom AG, Swiss Re AG