Son principal créancier, Santander, est parvenu à un accord avec L1 quelques heures seulement avant l'expiration du délai prévu, qui courait jusqu'à minuit ce lundi.

Les 16 autres créanciers de DIA avaient déjà accepté de prolonger les financements existants, avait annoncé L1 la semaine dernière.

Le fonds de Mikhaïl Fridman réclamait aux banques de prolonger leurs accords jusqu'en 2023 et de créer de nouvelles lignes de crédit pour 170 millions d'euros.

Cet accord avec les créanciers est l'une des conditions du plan de redressement de Mikhaïl Fridman, dont la prochaine étape sera une augmentation de capital.

Ana Botin, la présidente de Santander, avait jugé dans un premier temps lundi que la proposition de L1 était plus favorable aux créanciers étrangers qu'aux banques espagnoles. Elle a ensuite affirmé sur Twitter que Mikhaïl Fridman s'était engagé à modifier son offre pour supprimer cette "discrimination".

"Santander continuera à agir de manière responsable dans son soutien à DIA et à ses employés", a écrit Ana Botin sur Twitter.

DIA souffre de la concurrence d'autres distributeurs, espagnols comme étrangers, qui ont davantage investi dans la rénovation de leurs magasins et lui ont pris des parts de marché.

La chaîne affiche une dette de 1,7 milliard d'euros et a subi au premier trimestre une perte de 144,4 millions d'euros.

(Jesús Aguado et Isla Binnie, avec Andres Gonzalez; Bertrand Boucey pour le service français)