La volatilité, inexistante depuis le début d’année, réapparaît intensément sur les actions américaines. Les 800 points perdus lors de la séance du 5 août prouvent que les investisseurs sont devenus très nerveux, suite à la montée des inquiétudes concernant la bataille économique qui dérive, par ailleurs, en guerre des monnaies.

Depuis une semaine les scores sont lourds, le Dow Jones décroche de 4.3%, entraînant l’ensemble des composantes dans un rouge foncé, à l'image d'Intel qui tombe de 9%. Seules deux lignes, Merck (+1.3%) et McDonald’s (+0.82%), font honneur à leur statut de valeurs défensives.

Graphiquement, en données journalières, les cours, longtemps en mode hésitation sur les plus hauts historiques, ont fini par lâcher du terrain. Ce recul s’opère avec une forte hausse du Vix, symbolisant des écarts intraday significatifs. Le repli a permis à l’indice de se rapprocher de la zone pertinente des 24 800 points et plus précisément d’un point intermédiaire à 25 300 points, ces deux niveaux paraissant accessibles dans le mouvement actuel. Il faudrait une réaction haussière brutale, au-delà des 26 540 points, pour annihiler tous les risques baissiers à court terme, mais cette hypothèse possède peu de chances de se réaliser.