Oslo (awp/afp) - DNB, la plus grosse banque de Norvège, a publié jeudi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, portés par la vigueur économique du riche pays scandinave et malgré une grosse perte vraisemblablement liée à la faillite de Thomas Cook.

Au troisième trimestre, le bénéfice net a dépassé 6 milliards de couronnes (597,1 millions d'euros), en hausse de près de 7% sur un an.

"L'économie norvégienne se porte bien et nous constatons une volonté d'investir dans de nouveaux projets et des emplois dans la plupart des secteurs", a expliqué la nouvelle directrice générale du groupe, Kjerstin Braathen, dans un communiqué.

"Cela se traduit par une demande solide de prêts et de bons conseils" financiers, a-t-elle ajouté.

Sur fond de hausses des taux d'intérêt en Norvège --contrairement à ce qui se passe dans la plupart des autres pays--, les revenus nets d'intérêt, c'est-à-dire la marge réalisée sur les prêts, frôlent les 10 milliards de couronnes (984 millions d'euros), en hausse de 9%.

L'établissement a en revanche essuyé une perte sur créances de plus de 1,2 milliard, essentiellement due selon elle à un client qu'elle n'a pas identifié. Selon les médias norvégiens, tout semble indiquer qu'elle est liée à la faillite du voyagiste britannique Thomas Cook fin septembre.

Le produit net bancaire de DNB a quant à lui augmenté de 16,4% sur un an, à 14,54 milliards de couronnes.

Les chiffres présentés jeudi sont meilleurs qu'attendu et l'action s'adjugeait 6,37% à la Bourse d'Oslo en milieu de journée, profitant aussi de l'annonce d'un programme de rachat d'actions.

Cela contraste avec les déboires de Nordea, grand rival nordique de DNB, qui a fait état le même jour d'une perte nette de 332 millions d'euros.

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