Sous la houlette de Teyssen, qui dirige le groupe depuis 2010, E.ON s'est séparé de ses activités de production d'électricité classique et de négoce, placées au sein d'une nouvelle société cotée, Uniper, l'an dernier.

"E.ON a fait un excellent travail au cours des 15 derniers mois et, comme Uniper, a réussi son repositionnement. L'évolution des actions est encourageante", a dit Karl-Ludwig Kley, président du conseil de surveillance, dans un communiqué.

Depuis la cotation d'Uniper en septembre 2016, les deux groupes ont vu leur cours de Bourse augmenter sensiblement, portant leur capitalisation totale à 29 milliards d'euros, près de deux fois celle d'E.ON, à 15,5 milliards, avant la scission.

L'action d'E.ON, qui a également prolongé le mandat de son directeur opérationnel, Leonhard Birnbaum, jusqu'à mi-2023, a accentué ses gains après l'annonce et gagné 2,02% vendredi.

E.ON, qui a signé un accord préliminaire avec le finlandais Fortum pour lui céder sa participation restante dans Uniper, a ajouté qu'il présenterait au printemps un projet détaillé de stratégie de croissance au conseil de surveillance.

(Christoph Steitz, Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Fortum Oyj, E.ON, Uniper SE