Ryanair n’est pas le seul à réaliser un solide début d’année. C’est également le cas de son concurrent easyJet (+5,16% à 1 524,75 pence), qui a revu à la hausse sa prévision de croissance du revenu par siège pour son premier semestre 2019-2020 (clos fin mars). Ainsi, la compagnie aérienne britannique à bas coûts vise dorénavant une croissance du revenu par siège à taux de changes constants « dans le milieu ou le haut d’une plage à un chiffre », contre « dans le bas ou le milieu d’une plage à un chiffre » auparavant.

En parallèle, easyJet prévoit une perte semestrielle avant impôt moins importante que lors de la même période lors de l'exercice précédent. Elle s'établissait alors à -275 millions de livres.

La compagnie britannique profite d'une demande robuste, de sa politique de contrôle des coûts mais également de la faillite de Thomas Cook.

Lors du premier trimestre 2019-2020 (clos fin décembre), le chiffre d'affaires a progressé de 9,9% à 1,425 milliard de livres (4% au-dessus du consensus) et le nombre de passagers a augmenté de 2,8% à 22,2 millions.

De leur côté, les capacités ont augmenté de 1 % à 24,3 millions de sièges tandis que le coefficient d'occupation a progressé de 1,6 point de pourcentage à 91,3%.

A change constant, le revenu par siège est en hausse de 8,8%, dépassant les attentes du groupe.

Au vu de cette publication, Morgan Stanley a réitéré sa recommandation Surpondérer sur le titre easyJet, ainsi que son objectif de cours de 1 800 pence. Ces chiffres donnent au broker une confiance supplémentaire dans l'environnement opérationnel de l'Union européenne cette année.