L'action Energean bondit de 11,1% à 934 pence vers 08h40 GMT à la Bourse de Londres, lieu de cotation de l'entreprise, dont l'essentiel des opérations est en Israël. Mais EDF perd pour sa part 1,41% à Paris et Edison recule de 1,47% à Milan, l'indice regroupant les "utilities" européennes abandonnant 1,12%.

Le prix de la transaction est basé sur une valeur d'entreprise de 750 millions de dollars (664 millions d'euros), avec 100 millions de dollars supplémentaires sous condition de la mise en service du projet gazier Cassiopea en Italie, précise le groupe dans un communiqué.

Edison ajoute qu'il aura également droit à des royalties liées aux nouveaux développements potentiels en Egypte qui porteraient ainsi la valeur agrégée de la transaction à près d'un milliard de dollars.

Une dépréciation d'actif de 400 à 500 millions d'euros au niveau du groupe est attendue à la suite de la clôture de transaction, elle-même prévue d'ici la fin 2019, poursuit le groupe.

Reuters avait rapporté mercredi que le groupe gazier grec était le mieux placé pour racheter le pôle pétrole et gaz d'Edison.

Cette acquisition permettra à Energean de développer ses activités en Méditerranée orientale, avec une présence significative dans les bassins offshore au large de l'Egypte.

Le portefeuille d'Edison comprend également des actifs en Italie, en Algérie, en Croatie et en mer du Nord ainsi qu'en Grèce.

Le nouvel ensemble devrait produire plus de 140.000 barils d'équivalent pétrole par jour en 2021 avec la mise en service des gisements de Karish et de Tanin, au large d'Israël.

Energian va financer en partie l'opération via un prêt à court terme de 600 millions de dollars et par des capitaux pouvant atteindre 265 millions de dollars.

(Cyril Altmeyer à Paris, avec Tanishaa Nadkar et Shariq Khan à Bangalore; Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Electricité de France, Edison SpA, Energean Oil & Gas PLC