(Correction: Bien lire au troisième paragraphe que le ministre de l'Economie a déclaré qu'il "n'était pas en colère", contrairement à ce qui avait été écrit dans la dépêche publiée à 8h15.)

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le PDG du groupe énergétique EDF conserve la confiance du gouvernement, a déclaré lundi le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, en ajoutant toutefois que les retards qu'accuse l'EPR de Flamanville ne sont pas "acceptables".

Après avoir découvert des anomalies sur des soudures cet été, EDF avait une nouvelle fois repoussé la mise en service de son réacteur nucléaire de nouvelle génération, désormais prévue pour fin 2022, soit un retard de dix ans sur les estimations initiales. Le coût du chantier est désormais évalué à 12,4 milliards d'euros, soit trois fois le budget initial.

"Je ne suis pas en colère, ce n'est pas une question de colère, je ne suis pas satisfait. Je trouve que ces retards ne sont pas acceptables [...] la filière nucléaire doit se ressaisir et vite !", a clamé Bruno Le Maire, sur RTL. "Il n'est pas acceptable que la filière nucléaire connaisse autant de difficultés", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la confiance du gouvernement à l'égard du PDG d'EDF, Jean-Bernad Lévy, Bruno Le Maire a conforté le numéro un du groupe énergétique. "Jean-Bernard Lévy a notre confiance pour rétablir la situation", a-t-il déclaré.

Bruno Le Maire reçoit ce lundi un rapport sur la construction de l'EPR de Flamanville piloté par Jean-Martin Folz, ancien PDG de Peugeot SA.

-Julien Marion, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 94; jmarion@agefi.fr ed: VLV

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