Le portefeuille d'Edison comprend également des actifs en Italie, en Algérie, en Croatie et en mer du Nord ainsi qu'en Grèce.
Le nouvel ensemble devrait produire plus de 140.000 barils d'équivalent pétrole par jour en 2021 avec la mise en service des gisements de Karish et de Tanin, au large d'Israël.
A Londres, où Energean est coté, les investisseurs saluent la transaction. A l'approche de la clôture, l'action du groupe grec bondissait de 13,5% à 955 pence.
Dans une note citée par Bloomberg, Citigroup a salué une opération positive pour Energean, surtout avec un prix fixé sur des multiples aussi attractifs.
La faiblesse du prix de vente comparé aux prévisions témoigne du désintérêt des groupes énergétiques traditionnels vis-à-vis des énergies fossiles.
Engie a vendu son activité exploration et production au britannique Neptune Energy pour 4,7 milliards d'euros en 2017, tandis que l'allemand RWE a cédé en 2015 sa filiale DEA à BASF pour 5,1 milliards d'euros.
Depuis plusieurs années, les multinationales de l'énergie se sont engagées dans une course au " verdissement " de leurs activités sous la pression des pouvoirs publics mais aussi des consommateurs, toujours plus demandeurs " d'énergies propres ".
Résultat, ils cèdent les branches les plus polluantes pour se concentrer sur les services et la distribution. Edison en est le dernier exemple.