L’opération se fera sur une base de valorisation proche des 2,5 milliards d’euros approuvés en janvier 2016, ajoute le quotidien, précisant que le prix serait cependant légèrement revu à la baisse pour tenir compte de l’impact des problèmes de qualité et des falsifications intervenus dans le passé dans l’usine Areva du Creusot.

"Il n’est en revanche pas affecté par deux litiges pendants entre EDF et Areva, que les deux groupes régleront par ailleurs, à l’amiable ou en contentieux", souligne le Figaro.

Il s’agit des défauts de fabrication sur les générateurs de vapeur des réacteurs de Fessenheim 2 et Gravelines 5, tous deux à l’arrêt depuis mi-2016.

"Au final, EDF, qui visait une participation d’au moins 51%, devrait racheter les trois quarts du capital d’Areva NP, dont le groupe japonais MHI et le français Assystem doivent acquérir

19,5% et 5% respectivement", précise le quotidien.

A l'issue de la reprise des activités de réacteurs nucléaires par EDF, l'ex-Areva sera recentrée sur le cycle de l'uranium, de l'extraction à son retraitement.

Un porte-parole d'EDF n'a pas fait de commentaire sur ces informations.

(Jean-Michel Bélot, édité par Gilles Guillaume)

Valeurs citées dans l'article : Assystem, Electricité de France