En septembre 2017, le gendarme du nucléaire a imposé l'arrêt temporaire de quatre réacteurs de la centrale face au risque de rupture d'une portion de 400 mètres de la digue du canal de Donzère-Mondragon.

EDF a ensuite procédé à des travaux de renforcement de cette portion de l'ouvrage, ce qui lui a permis d'obtenir le feu vert au redémarrage des réacteurs. L'énergéticien français a par ailleurs prévu de nouveaux travaux pour s'assurer que la digue résiste en cas de séisme extrême, dans le cadre du renforcement des mesures de protection décidé après la catastrophe de Fukushima au Japon.

"La décision adoptée par l’ASN le 25 juin 2019 impose la réalisation de ce renforcement au plus tard fin 2022", explique le régulateur dans une note d'information.

Il demande en outre à EDF d'assurer une surveillance renforcée de la digue dans l'attente de la réalisation des travaux.

(Gwénaëlle Barzic, Bate Felix et Geert de Clercq, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : ENGIE, Electricité de France