PARIS, 18 septembre (Reuters) - Le mouvement de grève de mercredi chez EDF contre le projet de restructuration du groupe public s'est traduit par une baisse de production de plusieurs centrales nucléaires et à gaz, montrent les données publiées par l'entreprise et par RTE.

Cette baisse représentait environ 6% de la capacité totale disponible vers 23h00 (21h00 GMT) selon les chiffres d'EDF et de RTE.

Elle ne se traduira toutefois par aucune perturbation sur le réseau d'électricité français et n'affectera pas les ménages, même si une telle diminution de la production a un coût important pour EDF, obligé d'importer de l'électricité pour la compenser.

Le projet de réorganisation "Hercule", élaboré à l'initiative de l'Elysée, vise à partager EDF en une partie "bleue" renationalisée intégrant le nucléaire, les actifs hydrauliques, et le transport d'électricité (RTE) et une partie "verte" ouverte à des capitaux extérieurs qui agrégerait les énergies renouvelables (éolien et solaire), le commerce, le réseau de distribution Enedis et les services à l'énergie Dalkia.

Quatre syndicats (CGT, CFDT, FO et CFE-CGC) avaient appelé à cesser le travail mercredi.

(Bate Felix, édité par Marc Angrand)