Le titre avance de 4,29% à la Bourse de Stockholm vers 09h25 GMT et figure parmi les six meilleurs performances du Stoxx 600.

Le propriétaire des marques Electrolux, Frigidaire, AEG et Zanussi, s'est concentré sur la rentabilité depuis la prise de fonctions l'an dernier de son directeur général Jonas Samuelson.

Pour doper sa marge, le groupe s'est retiré des activités non rentables au profit de segments plus lucratifs comme les produits de cuisine et de blanchisserie.

Le bénéfice opérationnel sur la période avril-juin a atteint 1,94 milliard de couronnes suédoises (202 millions d'euros) contre 1,56 milliard un an plus tôt. Les analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 1,73 milliard de couronnes.

La marge opérationnelle, ressortie à 6,2%, a été la plus élevée depuis le troisième trimestre 2010, et dépasse pour la première fois l'objectif de rentabilité de 6% fixé par le groupe. Les analystes prévoyaient une marge opérationnelle de 5,5% sur le trimestre.

La rentabilité du groupe en Amérique du Nord a atteint 8,4%, en dépit d'une pression continue sur les prix.

Electrolux s'attend à réaliser des économies de 2,3 milliards de couronnes cette année, en légère hausse par rapport à une estimation précédente de 2,2 milliards. Le géant suédois a confirmé que la hausse du prix des matières premières devrait entraîner une hausse des coûts de 1,4 milliard de couronnes.

Le concurrent de l'américain Whirlpool a relevé sa prévision de marché pour l'Amérique du Nord et prévoit désormais une hausse 3-4% de la demande contre 2-3% auparavant.

"Au regard de la bonne tendance enregistrée au cours du premier semestre de l'année, le marché des appareils électroménagers en Amérique du Nord reste solide et nous voyons l'environnement macroéconomique favorable continuer à soutenir la demande", a déclaré Jonas Samuelson, dans un communiqué.

Electrolux a par ailleurs confirmé sa prévision de croissance de 1% du marché en Europe.

Electrolux, qui est également en concurrence avec les groupes asiatiques comme LG Electronics et Haier Group, a vu son action en Bourse progresser d'environ 25% cette année, contre une hausse de 13% pour l'indice sectoriel européen des biens ménagers et personnels.

(Johannes Hellstrom, Claude Chendjou pour le service français, édité par Juliette Rouillon)