L'action Elior s'envole de 7,14% à 13,21 euros à 9h40 GMT à la Bourse de Paris, mais le titre affiche toujours un repli de plus de 23% depuis le début de l'année.

L'initiative envisagée s'inscrit dans une stratégie plus large visant à doper la croissance sur un marché concurrentiel, a dit Elior, qui a émis en mai dernier son troisième "profit warning" en sept mois.

Le groupe, qui est en concurrence avec Sodexo et Compass, a dans le même temps confirmé que ses résultats financiers préliminaires pour l'exercice 2017-2018 étaient en ligne avec ses objectifs : une croissance organique de 3,0%, un taux de marge d'Ebita retraité de 4,3% et des dépenses d'investissement de l'ordre de 290 millions d'euros.

Elior Group précise dans un communiqué qu'il a développé en parallèle ces dernières années ses deux principaux pôles d'activités, Areas d'une part, et de l'autre Elior, qui est numéro quatre mondial de la restauration collective.

"Elior Group estime qu'il peut être opportun d'envisager une séparation de ces deux pôles afin d'accélérer leur expansion respective en leur offrant les ressources adéquates", déclare-t-il, en précisant que la revue de ses options stratégiques peut déboucher ou non sur une opération.

Le groupe réaffirme qu'il est "pleinement concentré" sur l'exécution de son plan Elior Group 2021 quel que soit le résultat de cette revue.

"Elior Group, un des leaders mondiaux de la restauration et des services, annonce une revue des options stratégiques relatives à ses activités de restauration de concession regroupées au sein de sa filiale Areas", écrit-il.

"Cette revue, qui pourrait se traduire par une séparation d'Areas du reste du groupe, vise à accélérer le développement de chacune de ses activités et à créer de la valeur pour les actionnaires d'Elior Group."

Elior dit aussi que sa dette nette s'élevait à environ 1,8 milliard d’euros au 30 septembre 2018, soit un ratio de levier de 3,6x.

Le groupe détaillera ses résultats 2017-2018 et ses perspectives pour 2018-2019 le 4 décembre.

(Dominique Rodriguez et Claude Chendjou, édité par Gilles Guillaume et Benoit Van Overstraeten)