BFM précise que si Engie rachetait Neoen, Jacques Veyrat pourrait se faire payer en actions Engie et en devenir actionnaire à hauteur de 3% "pour ensuite monter facilement jusqu'à 6%" et ainsi remplacer partiellement l'Etat français au tour de table du fournisseur d'énergie et de services associés.

L'homme d'affaires aurait aussi la possibilité d'attendre que Neoen double la taille de son parc solaire et éolien d'ici 2021, échéance à laquelle l'entreprise vaudrait entre trois et quatre milliards d'euros en Bourse et lui permettrait alors de prendre 6% ou 7% d'Engie avant de monter à près de 10%.

Ces informations interviennent alors que la loi Pacte, qui doit encore être promulguée, va permettre à l'Etat français de réduire sa participation de 23,6% au capital d'Engie.

Selon BFM Business, qui cite une source proche du groupe, l'Etat envisage cependant de se désengager "par étapes" et cherche en parallèle "de nouveaux investisseurs stables" pour le remplacer au tour de table d'Engie, dont il craint qu'il soit la cible d'un fonds activiste.

Dans ce cadre, il pourrait descendre autour de 15% du capital d'ici un an "même si le cours de Bourse d'Engie stagne et n'encourage pas à vendre" et a "pris contact avec l'entourage de Jacques Veyrat pour étudier son projet".

BFM Business note que ni l'homme d'affaires ni Bercy n'ont souhaité commenter ces informations.

NOTE: Ces informations n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.

(Benjamin Mallet, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Total, ENGIE, Neoen