Engie progresse de près 4% à 16,18 euros pour occuper la tête du CAC 40. Le groupe d'énergie a dévoilé ce matin des résultats annuels solides, soutenus par ses activités dans le thermique (électricité et gaz) et les énergies renouvelables. Si le résultat net est resté stable à un milliard d'euros en raison de provisions liées à l'arrêt une partie de l'année de ses centrales nucléaires belges, le résultat net récurrent a progressé de 11% en organique à 2,7 milliards.

L'Ebitda est ressorti à 10,4 milliards, en hausse de 8% en organique, pour un chiffre d'affaires de 60,1 milliards, en croissance organique de 4,1%.

Fort de ces résultats, Engie a relevé de 7% son dividende 2019 à 0,80 euro par action.

Pour 2020, le groupe table sur un résultat net récurrent part du groupe prévu entre 2,7 et 2,9 milliards.
Cet objectif repose sur une fourchette indicative d'Ebitda de 10,5 à 10,9 milliards et de résultat opérationnel courant de 5,8 à 6,2 milliards.

Pour 2022, il prévoit un taux de croissance annuel moyen du résultat entre 6 et 8% (soit entre 3,2 et 3,4 milliards d'euros).

Pour la période 2020-2022, Engie prévoit d'investir 10 milliards dans la croissance, 8 milliards d'euros dans la maintenance et 4 milliards d'euros pour financer l'intégralité des provisions pour l'aval du cycle nucléaire belge d'ici 2025.

Les cessions devraient s'élever à 4 milliards d'euros, principalement pour poursuivre la réduction des émissions de CO2 et pour simplifier l'empreinte géographique et la structure.

Ces résultats sont publiés quelques jours après le départ de l'ex directrice générale Isabelle Kocher, qui a quitté ses fonctions lundi avant la fin de son mandat, prévue en mai.