Il s'agit du norvégien Equinor, du néerlando-britannique Royal Dutch Shell, du français Total et de l'italien Eni, a-t-on précisé, confirmant les informations du Wall Street Journal.

Le montant, que le quotidien évalue à un milliard de dollars (920.000 millions d'euros), n'a en revanche pas été confirmé.

"Les Saoudiens achètent presque tous les jours depuis quelques semaines, surtout parce que le cours des actions de nombre de ces sociétés était en territoire de correction et que les rendements des dividendes étaient très élevés."

"Ils achètent parce que tout est beaucoup moins cher et qu'ils sont optimistes quant aux perspectives à long terme des prix du pétrole", a-t-on souligné de même source, ajoutant que le PIF avait acquis des parts du capital d'autres sociétés qui n'ont pas à le faire savoir.

Equinor, Total et Shell se sont refusées à tout commentaire.

Ces acquisitions coïncident avec une forte baisse de la demande, du fait de la crise du coronavirus.

Le PIF, présidé par le prince héritier Mohamed ben Salman, gère actuellement plus de 300 milliards de dollars d'actifs. Plus de la moitié sont saoudiens, mais il a aussi d'importants engagements à l'étranger, dont 45 milliards de dollars dans le fonds technologique Vision Fund du japonais Softbank.

(Ron Bousso avec Saeed Azhar à Dubai et Benjamin Mallet à Paris; version française Jean Terzian et Jean-Philippe Lefief, édité par Jean-Michel Bélot)