La Nouvelle-Zélande et l'Australie, qui craignent une éventuelle ingérence de la Chine dans leurs infrastructures de communications, ont demandé aux opérateurs télécoms de pas utiliser les équipements de Huawei dans les nouveaux réseaux 5G.

Huawei, premier équipementier télécoms devant le suédois Ericsson et le finlandais Nokia, a déclaré que Pékin n'avait aucune influence sur ses activités.

Les équipements de Huawei ne sont pas utilisés dans le coeur du réseau fixe de BT, a précisé l'opérateur britannique, ajoutant que ceux-ci sont en train d'être retirés des réseaux mobiles de EE, un opérateur qu'il a racheté.

BT a dit que ce retrait n'avait rien à voir avec une nouvelle orientation politique et que la procédure visait à uniformiser les réseaux d'EE avec le reste de ses activités.

"En 2016, à la suite de l'acquisition d'EE, nous avons lancé un procédure visant à supprimer les équipements Huawei du coeur de nos réseaux 3G et 4G, dans le cadre des principes d'architecture de réseaux en oeuvre depuis 2006", a déclaré un porte-parole de BT.

Il a ajouté que l'opérateur appliquerait les mêmes principes à ses réseaux mobiles de nouvelle génération.

"Par conséquent, Huawei n'a pas été inclus dans la sélection des fournisseurs pour le coeur de nos réseaux 5G", a-t-il dit.

"Huawei reste un important fournisseur d'équipements en dehors du coeur de réseau et un partenaire précieux pour l'innovation", a-t-il ajouté.

Le chef des services de renseignement britanniques a estimé cette semaine qu'un débat était nécessaire sur la dépendance du pays à l'égard des technologies 5G en provenance de la Chine.

(Paul Sandle; Claude Chendjou pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

Valeurs citées dans l'article : Nokia Oyj, BT Group, Ericsson