Ericsson bondit de 9,57% à 74,40 couronnes suédoises ayant présenté pour le deuxième trimestre consécutif des comptes moins dégradés que prévu grâce au dynamisme de ses ventes en Amérique du nord. Au deuxième trimestre, l'équipementier télécoms a essuyé une perte nette de 1,8 milliard de couronnes suédoises (175 millions d’euros) contre une perte de 0,5 milliard un an plus tôt. Sa marge brute, corrigé des éléments exceptionnels - une mesure clé de la rentabilité - est ressortie à 36,7% contre 30,9% un an plus tôt.

Elle a bénéficié principalement des réductions de coûts mises en œuvre. Le concurrent de Nokia a complété dans les temps son plan de 10 milliards d'économies initié au deuxième trimestre 2017. Plus de 2 000 postes ont encore été supprimés ce trimestre.

Ericsson a aussi dévoilé un bénéfice opérationnel de 0,2 milliard de couronnes suédoises, à comparer avec un consensus Reuters de -0,1 milliard et une perte de 0,5 milliard de couronnes suédoises au deuxième trimestre 2017. Corrigé des éléments exceptionnels, le résultat opérationnel est ressorti à 2 milliards de couronnes.

Les ventes ont pour leur part reculé de 1% à 49,8 milliards, globalement en ligne avec les attentes. A taux de change et périmètre constants, le repli est également de 1%. Elles ont bondi de 11% en Amérique du Nord à 14,3 milliards, ses clients investissant pour être prêts à lancer la 5G.

S'exprimant sur ses perspectives, l'équipementier télécoms a confirmé anticiper un marché de la partie radio des systèmes de télécommunication mobile (RAN), son cœur d'activité, en repli de 2% en 2018.