ERYTECH : chute après un revers sur son traitement Graspa
Le 08 décembre 2017 à 12:10
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La faible volatilité des marchés ne met pas les entreprises qui déçoivent à l'abri d'un coup dur. Altice, Steinhoff, Teva, Europcar, Elior ou DBV Technologies peuvent en témoigner : le risque idiosyncratique est de retour ! Aujourd'hui, c'est la biotech lyonnaise Erytech qui en fait les frais. Son titre chute de près de 30% à 16,60 euros, pénalisé par l'échec d'une étude sur Graspa, son principal traitement expérimental, dans une indication : la leucémie aiguë myéloblastique (LAM). Pour autant, le titre affiche encore un gain solide depuis le début de l'année : +21%.
Erytech a annoncé des résultats négatifs concernant son étude de phase 2 qui testait son traitement Graspa en 1ère ligne chez des patients atteints de LAM, âgés de plus de 65 ans (médiane : 78 ans) et non éligible à une chimiothérapie intensive.
L'étude n'a pas atteint son critère principal de survie globale. Dans ce cadre, Erytech arrête le programme dans la LAM. Dans une note publiée ce matin, Gilbert Dupont a abaissé son objectif de cours sur le titre de 45 à 35 euros afin de prendre en compte ce revers.Le broker a toutefois confirmé sa recommandation d'Achat, soulignant que ces résultats ne remettaient pas en cause la qualité du produit qui a démontré d'excellents résultats dans la leucémie aigüe lymphoblastique (LAL) et le cancer du pancréas.
Le bureau d'études rappelle également que la LAM est une indication qui reste complexe dans la mesure où le "standard of care" (les traitements reconnus par les praticiens) n'a pas connu d'innovation depuis plus de 10 ans.
PHAXIAM Therapeutics S.A. est une société biopharmaceutique qui développe des traitements innovants contre les infections bactériennes résistantes, responsables de nombreuses infections graves. La société s'appuie sur une approche innovante basée sur l'utilisation de phages, des virus naturels tueurs de bactéries. PHAXIAM Therapeutics S.A. développe un portefeuille de phages ciblant 3 des bactéries les plus résistantes et les plus dangereuses, qui représentent à elles seules plus des deux tiers des infections nosocomiales résistantes : Staphylococcus aureus, Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa.