Dans un communiqué, le numéro un mondial de l'assurance crédit affiche un résultat opérationnel courant de 471,7 millions d'euros (consensus Thomson Reuters I/B/E/S 466,5 millions), un résultat net de 330,3 millions (consensus 332,5 millions) sur la base d'un chiffre d'affaires de 2.274,9 millions.

Le groupe, filiale du groupe allemand Allianz, propose ainsi de verser un dividende de 4,40 euros par action, en hausse de 10% par rapport à l'an dernier (consensus 4,34 euros).

Le ratio combiné net d'Euler Hermes - qui mesure la rentabilité des affaires souscrites en rapportant les coûts des sinistres aux primes perçues - reste contenu à 70,0% (contre 68,7% en 2010), ce qui correspond à son objectif.

En ce qui concerne 2012, Euler Hermes estime que "l'économie mondiale est sur la corde raide".

"La problématique des dettes souveraines, particulièrement en zone euro, la réduction des dépenses publiques, la faible croissance et la hausse du chômage auront un impact sur la consommation et sur les investissements, tant publics que privés", souligne le groupe.

Euler Hermes, qui anticipe un ralentissement économique et dit s'être préparé aux différents scénarios possibles, prévoit pourtant que la demande d'assurance-crédit soit forte et attend une augmentation de 3 à 5% de ses primes en 2012.

Jean-Michel Bélot, édité par Benoît Van Overstraeten

Valeurs citées dans l'article : EULER HERMES, Allianz SE