Les indicateurs composites avancés mensuels de l'OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l'activité, signalent ainsi une stabilisation dans la plupart des économies avancées, à l'exception du Japon, comme dans les grands pays émergents mais à un niveau moins élevé.

L'indicateur global pour la zone OCDE est stable à 100,6, niveau inchangé depuis le début de l'année, le seuil de 100 correspondant à la tendance de long terme de l'activité économique.

Celui des seuls pays du G7 reste lui aussi à 100,6, signalant également une dynamique de croissance stable, tandis que celui de la zone euro, inchangé à 101,1, signale toujours une inflexion positive de celle-ci.

L'indicateur pour la France reste inchangé à 100,3, signalant une dynamique de croissance stable, mais celui de l'Allemagne, en retrait de 0,1 point à 100,5, témoigne d'une inflexion négative de celle-ci.

En hausse constante depuis l'automne, l'indicateur de l'Italie, qui gagne encore 0,1 point à 101,7, signale toujours pour sa part une inflexion positive de la croissance.

Les Etats-Unis (100,6, +0,1 point) comme la Grande-Bretagne (inchangée à 101,1) restent sur une dynamique de croissance stable.

L'indicateur pour le Japon poursuit sa baisse et recule de 0,3 point à 100,4, signalant une perturbation de sa dynamique de croissance peut-être liée à des facteurs temporaires comme la hausse de la TVA intervenue en avril.

Chez les grandes économies émergentes, l'indicateur pour la Chine gagne 0,1 point à 99,2 tout comme celui de la Russie à 99,3, des niveaux qui signalent une croissance "autour de la tendance".

L'indicateur pour l'Inde, en hausse pour le deuxième mois consécutif (+0,1 point à 98,2), laisse présager un possible point de retournment à la hausse de l'activité. Celui du Brésil (-0,1 à 98,8) est en revanche à la traîne et signale une croissance inférieure à la tendance.

(Yann Le Guernigou, édité par Véronique Tison)