Vous n'y croyez pas ! Vous avez tort. Le Président français, François Hollande, l'affirme. L'OCDE l'a étudié et mis en place. L'Union Européenne est en train de le voter. La Suisse assiste aux réunions du G20 qui le décide. Et les Suisses disent oui, oui, oui.
 
La SEC américaine, le seul régulateur qui fasse peur aux citoyens des Etats Unis et à tous les autres régulateurs, triomphe.
 
Enfin !
 
Après cinq mille ans de bataille contre l'argent obscur, il est vaincu.
 
Sumer et Akkad, Babylone et les banquiers Lombards du Moyen Âge, les paradis fiscaux contemporains reculent. C'est fini grâce au verbe définitif des hommes politiques et des hauts fonctionnaires.
 
Ce serait risible si le sujet n'était pas aussi sérieux.
 
La finance est une industrie comme une autre. Elle se défend. Et les pays qui l'abritent ne sont pas prêts à y renoncer.
 
Luxembourg, petit pays de 350.000 habitants, est en tête de tous les classements Européens de richesse collective et individuelle. Ce n'est pas à cause de l'aciérie qui ne marche pas et de la brasserie, mais de l'argent qui s'y trouve entreposé.
 
Chypre, en faillite, n'est pas loin derrière, ainsi que Malte. Ces États sont spécialisés dans l'argent. Il en est de même de la Hollande, un peu et de Londres, beaucoup.  
 
Je l'ai écrit ici, l'argent de la fraude fiscale représente une toute petite partie de l'argent en fuite. Que l'on cesse de s'illusionner et de faire des rapports qui ne servent à rien.
 
L'argent sale est le résultat du trafic des drogues, des armes et des être humains.
 
Il est donc inutile de pousser des cris de triomphe, simplement parce qu'on attrape dix individus qui n'ont pas payé leur impôt dans tel ou tel État.
 
La guerre contre l'argent illégal est loin d'être gagnée. Et çelle-là les politiques n'en parlent pas et les rapports ne servent à rien.