Cette séance mercredi est caractérisée par une hausse stratosphérique des indices US et une baisse contre-intuitive du Dollar (pour acheter des actions ou des T-Bonds américains, les investisseurs non-résidents doivent se procurer du billet vert).

L'Euro progresse pourtant de +0,4% vers 1,0870/$, le franc suisse et le Yen de +0,15%, le Dollar canadien de +0,6% à 1,3910.

Face à l'effondrement de tous les témoins d'activité économique US (chute de -7% du PIB, de +2,1 vers -4,8%, plongeon de -20,8% des logements en mars, un mois seulement à demi-confiné), les investisseurs anticipent des annonces 'fortes' des banques centrales, et dès ce soir de la part de la FED (et demain de la BCE).
La noirceur du tableau économique va les contraindre de se montrer à la hauteur des attentes vu le plongeon du PIB US.
Peu de chiffres pour soutenir l'euro: en Allemagne, l'inflation se replie de +1,3% vers 0,8% au mois d'avril.
Mais tous les chiffres sont littéralement ignorés depuis 1 mois et tous les questionnements se résument à tenter de deviner combien de milliers de milliards de $ les banques centrales vont imprimer: celle qui fait tourner le plus vite sa plancher à billet faisant baisser sa monnaie face aux concurrentes.
Le montant déjà imprimé par la FED, BCE, BoJ avoisinerait déjà 8.000Mds$, plus que tout l'argent 'extrait de l'air ambiant' entre 2008 et 2015.


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