Le Dollar vient subir l'une de ses plus lourdes correction des 6 derniers mois (depuis début août 2019), avec un écart de -1% face à l'Euro (qui remonte au-delà de 1,10).
Le billet vert recule également mais dans de moindres proportions face au Yen (-0,5%) et au franc suisse (-0,6%).
Le Dollar retombe sur ses planchers de mi-novembre puis fin-novembre et 29 janvier, l'objectif suivant serait 1,1100/E (plancher du 31 janvier).

T-Bonds '2030' pulvérisent de nouveaux plancher historiques avec 1,241% de rendement sur le '10 ans' (-9Pts de base) et 1,745% sur le '30 ans' vers 16H30 (1,79% ce soir).
La panique se calme un peu ce soir avec -2,5Pts vers 1,31/1,308% (courbe toujours inversée avec du '3 mois' à 1,464%).
Tout a été très vite entre 1,077 et 1,1005: cela n'a pris que 5 séances pour un écart de 2%... ce genre de volatilité est également anxiogène pour les marchés.

Le $ est affaibli par les anticipations de baisse de taux par la FED d'ici la fin du 1er semestre (fourchette actuelle : 1,75/1,50%): le T-Bond '2030' a inscrit un nouveau plancher historique à 1,241% (-2,5Pts de base ce soir à 1,3080%).
Christine Lagarde de son côté, a mis en garde les marchés ce jeudi contre l'espoir d'une intervention rapide pour stopper la débâcle boursière.

Donald Trump n'est pas parvenu à rassurer les marchés mercredi soir en expliquant que l'épidémie provenant de Chine est contenue et que ce sont surtout les démocrates et les médias démocrates qui font peur à Wall Street alors qu'il n'y aucune raison de paniquer.
L'ex-patronne de la FED, Janet Yellen, a jeté de l'huile sur le feu ce jeudi en affirmant que 'le coronavirus peut précipiter l'économie US en récessions'.

Dans le climat de capitulation actuel, il les chiffres du jours publiés à 14H30 ne n'ont été d'aucun secours pour le $, bien qu'ils soient satisfaisants aux Etats Unis et étayent le diagnostic économique positif de D.Trump et L.Kudlow.

Conformément à son estimation initiale, la croissance du PIB américain ressort à 2,1% en rythme annuel au quatrième trimestre 2019, selon la deuxième estimation du Département du Commerce (là où les économistes anticipaient en moyenne une petite révision à 2,2%) soutenue par les dépenses de consommation des ménages, les dépenses des administrations, l'investissement fixe résidentiel et les exportations.

Par ailleurs, l'indice de prix PCE a augmenté de 1,3% au quatrième trimestre, à comparer à une hausse de 1,5% au troisième. Hors alimentation et énergie, ce taux chute de +2,1% à +1,2% d'un trimestre sur l'autre.


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