Ce service, qui sera opéré sous la marque Free2Move, sera doté dans un premier temps d'une flotte de 500 véhicules électriques des marques Peugeot et Citroën, a précisé le groupe dans un communiqué.

PSA, qui promet un service d'autopartage "pérenne et de qualité", a souligné que ce projet s'inscrivait dans le cadre de son plan stratégique "Push to Pass", présenté en avril 2016.

Sa marque de mobilité Free2Move compte aujourd'hui plus d'un million de clients dans le monde avec une flotte de plus de 65.000 véhicules déployée dans plus de 10 pays.

Cette annonce intervient alors que le Syndicat Autolib' Vélib' métropole (SAVM), qui regroupe une centaine de communes, a voté le 21 juin la résiliation anticipée du contrat avec le groupe Bolloré prévu initialement jusqu'en 2023.

Les élus ont refusé de payer les 233 millions d'euros réclamés par l'industriel breton pour éponger le déficit du service, dont Bolloré évalue les pertes à 293 millions d'euros d'ici 2023.

Le service Autolib, lancé en 2011 avec ses voitures électriques grises, cessera définitivement le 31 juillet.

Pour remplacer le contrat Autolib, la Mairie de Paris a décidé de se tourner vers des offres en "free floating" - sans espace dédié pour prendre ou ramener une voiture - portées par plusieurs acteurs privés.

Europe Un a rapporté lundi que Renault pourrait dévoiler son offre dès cette semaine. Sont également pressentis Ada, filiale de location du groupe Rousselet, également propriétaire des taxis G7, Ubeequo (Europcar) ou Zipcar (Avis).

(Benjamin Mallet, édité par Gilles Guillaume)

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Renault, Bolloré, Avis Budget Group Inc., Europcar Groupe