Le directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, admet que les réformes fiscales mondiales signifient que le géant des réseaux sociaux pourrait devoir payer plus d'impôts en dehors des Etats-Unis, a rapporté Politico, citant des extraits d'un discours qu'il doit prononcer samedi.
"Nous acceptons que [les réformes] nous obligent à payer plus d'impôts et à les payer à différents endroits dans un nouveau cadre", devrait déclarer M. Zuckerberg dans un discours qu'il doit prononcer demain lors de la conférence de Munich sur la sécurité. "Je comprends qu'il y ait une certaine frustration quant à la façon dont les entreprises technologiques sont taxées en Europe. Nous voulons aussi une réforme fiscale et je suis heureux que l'OCDE se penche sur cette question", peut-on encore lire dans le texte du discours.
Des discussions sont en cours au sein de l'OCDE. En cas d'échec, l'Europe a d'ores et déjà fait savoir par la voix de Thierry Breton, le Commissaire au marché intérieur, qu'elle proposera son propre dispositif.
Meta Platforms, Inc. est spécialisé dans les prestations de services de réseautage social en ligne. Le CA par activité se répartit comme suit :
- exploitation de plates-formes de réseaux sociaux, de messagerie et de partage de photos et de vidéos (98,6%) : exploitation des plateformes Facebook, Instagram, Messenger, Threads et WhatsApp (3,98 milliards d'utilisateurs actifs par mois en 2023) ;
- vente de produits, de logiciels et de dispositifs de réalité virtuelle et augmentée (1,4%) : casques de réalité virtuelle (Meta Quest), écrans connectés (Facebook Portal), dispositifs mobiles, etc.
Le CA par source de revenus se ventile entre ventes d'espaces publicitaires (97,8%) et autres (2,2%).
La répartition géographique du CA est la suivante : Etats-Unis et Canada (39,2%), Asie-Pacifique (26,8%), Europe (23,1%) et autres (10,9%).