Faurecia (-5,45% à 42,50 euros) pointe à la dernière place de l’indice SBF 120 dans les premiers échanges. L’équipementier automobile a réalisé au troisième trimestre un chiffre d’affaires de 4,185 milliards d’euros, en hausse de 4,3 % en données publiées. Le marché visait 4,27 milliards d’euros. Jefferies met en cause l’activité Seating.

Il a cependant baissé de 3,7 % à taux de change constants et hors effet de périmètre de Clarion, reflétant, selon le groupe, " les conditions de marché ainsi que des impacts temporaires ". S'agissant de ces derniers, il cite un impact négatif de 23 millions d'euros (soit -0,6 % des ventes de l'exercice précédent), dû à la grève des usines GM aux États-Unis qui a débuté le 16 septembre.

Faurecia évoque également un impact négatif, attendu, de 179 millions d'euros (soit -4,5 % des ventes de l'exercice précédent) lié à la fin de la production de programmes de sièges complets.

Les ventes comprennent un effet de périmètre favorable de 256 millions d'euros, dû à la consolidation de Clarion. Quatre mois de ventes ont été comptabilisés durant le trimestre.

" Nous partagerons la mise à jour de notre stratégie et nos perspectives à moyen terme lors du Capital Markets Day qui se tiendra à Paris le 26 novembre prochain, " a déclaré Patrick Koller, directeur général de Faurecia.

Faurecia confirme tous ses objectifs financiers pour l'exercice 2019 sur la base de l'hypothèse actualisée d'une baisse de la production automobile mondiale de près de 6 % en 2019 par rapport à 2018.

La croissance des ventes à taux de change constants devrait surperformer la production automobile mondiale de 150 à 350 points de base (hors consolidation de Clarion). Le résultat opérationnel devrait croître en valeur et la marge opérationnelle devrait être supérieure ou égale à 7 % (incluant la consolidation de Clarion à compter du 1er avril). Le cash-flow net devrait être supérieur ou égal à 500 millions d'euros.