"Nous saluons l'initiative", a déclaré Patrick Koller, directeur général de l'équipementier détenu à 46,34% par PSA, au cours de l'assemblée générale des actionnaires du groupe.

"Nous sommes très présents avec ces clients en Asie, en Amérique du Nord et en Europe, et nous pensons que cela sera une nouvelle opportunité positive pour Faurecia de renforcer ses liens avec ces constructeurs", a-t-il ajouté.

Selon Oddo, Faurecia réalise actuellement 15% de son chiffre d'affaires avec Renault et Fiat Chrysler, si l'on additionne les deux, derrière Volkswagen (19%), Ford (16%) et devant PSA (14%).

Dans une note, Oddo estime que l'impact d'une fusion Renault-Fiat sur les fournisseurs sera contrasté, notamment parce qu'une opération de cette ampleur vise d'abord à économiser sur les achats de composants et de pièces.

"Certains équipementiers seront évidemment perdants mais il s'agira, selon nous, en premier lieu des équipementiers régionaux et/ou de ceux les plus exposés aux faiblesses des deux", écrit Oddo.

"Pour autant, les plus mondiaux et les plus équilibrés pourraient in fine profiter de ce rapprochement et renforcer davantage leurs positions."

Faurecia réalise 7% de son chiffre d'affaires avec FCA et, si l'on ajoute tous les partenaires japonais du groupe au losange, 13% de son activité avec Renault-Nissan-Mitsubishi.

(Gilles Guillaume, avec Blandine Hénault, édité par Bertrand Boucey)