Ferrari a livré 1389 bolides au second trimestre 2020, moitié moins qu'un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a par conséquent reculé de 42% à 571 M€, pour un Ebitda ajusté de 124 M€ (vs. 314 M€) et un résultat net de 9 M€ (vs. 184 M€). Le cash-flow libre "industriel" était négatif de 158 M€ sur la période, car le marque a continué à investir.

Le groupe a resserré ses objectifs par rapport à la fourchette fournie en mai. Le chiffre d'affaires sera supérieur à 3,4 Mds€ (vs. "3,4 à 3,6 Mds€") et l'Ebitda ajusté sera compris entre 1,075 et 1,125 Md€ (vs. 1,05 à 1,2 Md€). Le bénéfice net sera de 2,60 à 2,80 EUR par action (vs. 2,40 à 3,10 EUR). Le cash-flow libre industriel, enfin, est attendue entre 0,1 et 0,15 Md€, contre 0,1 à 0,2 Md€ précédemment envisagé.

Le consensus S&P misait sur 3,53 Mds€ de revenus, 1,16 Md€ d'Ebitda et 2,95 EUR de bénéfice net par action.

"Ces prévisions reflètent une évaluation actualisée de l'impact prévu de la pandémie de Covid-19 sur la chaîne d'approvisionnement de la société et le retard qui en résulte dans la montée en puissance de la production de la SF90 Stradale", commente le constructeur.

Ferrari est une position du portefeuille Investisseur USA de Zonebourse.