« Nous avons relevé notre exposition globale au High Yield européen de neutre à positive », indique Andrea Iannelli, spécialiste en investissements obligataires chez Fidelity International, dans ses perspectives obligataires du mois de novembre. L’expert explique qu’un Brexit sans accord est devenu moins probable, que les bénéfices des entreprises au 3ème trimestre s’avèrent plus résistants que ce à quoi s’attendait le marché et que la BCE a repris son programme d’assouplissement quantitatif en novembre.

Au sein du High Yield européen, il existe des opportunités à identifier dans l'univers du High Yield britannique, en particulier si l'on compare les spreads à d'autres régions, note Andrea Iannelli.

Les entreprises britanniques ont sous-performé depuis le référendum en faveur d'une sortie de l'UE et, dans la mesure où les défauts demeurent pour la plupart idiosyncratiques, les investisseurs ont accueilli favorablement le retour récent de ces entreprises sur le marché afin de lever des capitaux, explique l'expert.

" Nous nous attendons toujours à une volatilité du High Yield britannique sous l'effet des nombreux rebondissements politiques qui ne manqueront pas de se produire, mais la classe d'actifs devrait bénéficier de l'amélioration du sentiment ", conclut Andrea Iannelli.